MAIRIE DANANE
DANANE
MAIRIE
Apprendre a nous connaitre
L'origine de Yacouba reposerait sur un quipropo : à des explorateurs qui lui demandait à quel peuple il appartenait, un indigène de la région de Man dans l'ouest de la Côte d'Ivoire aurait répondu "yacouba", ce qui signifie dans sa langue natale "il dit". IL existe plusieurs petits clans des Dan ou Yacouba. Aucun ne dit Yacouba pour dire "il dit". Il existe un seul qui le dit mais il dit "yapemar". D'autres disent "yapenima"ou encore "yapenin"qui n'ont rien à voir avec tout ça. Selon certains, YACOUBA qui veut dire Jacob.
Notre Histoire
La belle cité des Ronces regorge des sites touristiques. Du plus long pont de lianes, à la grotte à source mystique de Sogaleu, en passant par l’arbre bicentenaire, dans le même village, les danses traditionnelles et autres masques sacrés etc.
Danané
LE TOURISME VESTIMENTAIRE DES DAN
La destination tourisme Dan est ouverte à tout le monde pour une découverte "épicée" de surprises, notamment les montagnes, les forêts, les relations interhumaines, la faune et la flore, le brassage de cultures, tout est à découvrir dans nos incursions prochaines dans le profond Dan.
A Danané, dans l’ouest montagneux de la Côte d’Ivoire, le vêtement depuis les temps anciens est purement traditionnel. Appelé Gbahoueu ou encore boubou Yacouba, cette tenue se subdivise en trois grands types.
Faké-hi, Soya-Béhi, et Gandoura, sont les noms des différents types de boubou Yacouba. Ces tenues donnent chacune des indications sur le rang social de la personne qui les porte.
Le Faké-hi, c’est l’habit royal. Il est constitué d’un boubou à manches bouffantes et d’une grosse culotte traditionnelle. Avec le » Faké-hi », le port d’un bonnet traditionnel est obligatoire. Il est grand et lourd et est porté par des personnes très âgées. Ce sont généralement les chefs de villages, les chefs de canton et les gardiens de cases sacrées. La confection de ce boubou ce fait à la main et peut durer un an.
Le pont de Lianes de Danané
Parmi nos atouts touristiques, le boubou traditionnel Dan fait la prisée de plusieurs regards. Ce qui apporte une plus-value à l'économie touristique de toute notre région.
Le Gbahoueu a dépassé les frontières ivoiriennes pour se hisser dans les mœurs vestimentaires de plus d'un à travers le monde, grâce à un exode de lingerie hors d'Afrique. Il faut savoir qu’il existe trois grands groupes de tenues vestimentaires en pays Dan, notamment le Sôloom, le Sota-mbêhi et Gbahoueu. Chaque boubou a sa particularité et sa sculpture tissée. Le Gbahoueu, cette grande tenue de joyeux vestimentaire se vêt à des moments solennels et correspond à une classe de personnalité.
Spécialité culinaire
Le Bé est un plat traditionnel des Yacoubas de
Danané en Côte d’Ivoire. Voici plus de détails
sur ce mets délicieux :
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Bé (Manioc Pilé): Le Bé est préparé à
partir de manioc pilé. Le manioc est d’abord
cuit, puis pilé jusqu’à obtenir une texture douce et moelleuse. La consistance du Bé est semblable à celle de la purée de pommes de terre.
L'ethnie Yacouba ou "DANWO".
Limites territoriales physiques et ethniques de la langue: Au Nord: les Mahous (Région de Touba). Au Sud: les Guérés (Régions de Bangolo, Duékoué et de Guiqlo), A l'Est: les Wobés (régions de Kouibly et de Facobly) et à l'Ouest, par le peuple du Libéra et de la Guinéen.
Ancien cercle du département de Man: Les groupes suivants forment l'ancien cercle de Man: − Yaté, Yati (Iogoualé) ; Blouno (Sanguiné) ; Ka, Souin et − Man-campagne − Gan de Biankouma − Boutoueumin de Danané − Toura de Gbonné
Le sens artistique des Dan:
Les Dan ont un grand sens artistique, isolés ils ont pu longtemps développer plusieurs disciplines artisanales d'un haut niveau esthétique, en premier lieu la sculpture des masques et la confection de tous les nombreux accessoires de parure pour les danses, des masques ainsi que la peinture murale et faciale. Dans certains villages ,les murs des cases sont encore décorés de dessins d'une grande spontanéité évoquant des scènes de danse avec différents masques ou des animaux légendaires, ils sont fait à l'aide de kaolin, d'ocre ou de noir (matières végétales calcinées).c'est un art populaire pratiqué en général par les femmes et les jeunes filles rarement par les hommes, les Dan sont de grands danseurs leurs danses acrobatiques sont connues dans toute la Côte d'Ivoire (les fillettes sont lancées avec force par des jongleurs qui reçoivent sur leurs poings armés de poignards très pointus) les Dan sont aussi d'excellent musiciens. Ce peuple a su préserver l'organisation sociale traditionnelle et les valeurs de solidarité autour de la famille et surtout de la femme. La culture animiste autour du culte aux masques est encore vivante et même présente dans tous les actes de la vie quotidienne.
Le mariage coutumier
Dans la culture traditionnelle des Yacouba, le mariage coutumier représente une véritable alliance amicale entre deux familles, et par extension, entre deux communautés.
Toutes ces relations entre membres de la famille sont scellées par le versement de la dot.
C’est le neveu du futur époux ou l’un de ses amis qui joue le rôle d’harmonisateur ou le témoin pendant le mariage coutumier chez les Yacouba.
Portant le nom de “Kihâh”, il est chargé de résoudre les conflits qui surviendront au sein du futur couple.
Il représente aussi la principale référence durant la restitution des biens matériels de la dot au cas où le mariage était rompu.
Le futur marié verse la dot en nature ou en espèces. La liste de dot est constituée :
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de la cola,
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du vin de palme,
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du bétail (béliers ou boeufs),
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de gros boubous traditionnels,
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des fûts d’huile de palme,
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de l’argent (entre 10 et 600.000 F CFA).
Le futur couple est généralement soumis au regard de tous les membres de la famille, ce qui rend fréquemment le divorce compliqué.
Lorsqu'une femme est dotée, elle devient un membre à part entière de la famille en question. En cas de décès de son époux, lors de la répartition de l'héritage, cette femme et les enfants sont traditionnellement remis au frère cadet, ou à défaut, au frère aîné.
Néanmoins, il arrive que la volonté de la veuve soit prise en considération. Elle a la possibilité de décider de quitter cette famille ou de rester, notamment pour prendre soin de ses enfants qui sont peut-être encore jeunes
Après que la dot ait été partiellement ou intégralement versée, pendant la saison des travaux agricoles, le père de la fiancée sollicite l'aide de son futur gendre pour les travaux à la ferme. Une fois ces tâches accomplies avec succès, le père de la jeune femme, satisfait, invite sa fille à accompagner son futur mari. En cours de route, le fiancé, épaulé par ses amis ou un médiateur, doit convaincre définitivement la fiancée de rejoindre leur nouveau foyer conjugal.
En cas de divorce à Biankouma, la coutume veut que la dot soit intégralement remboursée par les parents de la femme si le divorce est initié par elle. Cela peut se produire lorsqu'elle est surprise à plusieurs reprises en flagrant délit d'adultère ou lorsqu'elle choisit de vivre en concubinage avec un autre homme.
Cependant, si c'est l'époux qui prend la décision de répudier sa femme, il n'a droit à aucun remboursement de la dot.
La pratique de la dot à Biankouma est une tradition ancestrale qui vise principalement à renforcer le mariage, en particulier en réduisant le taux de divorce.